Objets et symboles protestants


La Bible :

  • La Bible est la seule autorité reconnue par les protestants, puisque, à travers elle, c'est la Parole de Dieu qui s'adresse aux hommes.  - textes en cours de rédaction.
  • La Bible, et plus spécialement l'ancien testament, a été longtemps une des sources majeures d'inspiration des prénoms protestants, choisis parmi ceux des patriarches, généraux, Juges, prophètes et rois pour les garçons, ainsi que ceux de leurs épouses pour les filles. - textes en cours de rédaction.
  • Lien intéressant sur la Bible chez les protestants :
    http://perso.orange.fr/guy.vidal/Thomas_MARCHE/bible1.htm

La Bible

La chaire : mot qui vient du latin cathedra. C'est de ce terme que dérive le mot cathédrale, car dans ce bâtiment se trouvait la chaire de l'évêque. A une époque où micros et haut-parleurs étaient inconnus, on avait remarqué que la position surélevée de l'orateur permettait une meilleure audition de son discours. C'est cette constation qui en a généralisé l'usage. Les protestants ont donc décidé de l'utiliser pour leurs temples. Par la suite, pour les cultes au "désert", ils ont construit des chaires démontables et portables : on peut en voir exposées au Musée du Désert. A Illkirch, voir une chaire originale.

chaire

La croix : il en existe deux :

  • La croix "normale" (voir ci-contre) qui orne les monuments ou les murs de ceux-ci. Elle est toujours nue, pour satisfaire au deuxième des dix commandements :"Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses..." (Exode XX,4).

croix protestante

La robe pastorale : (ou toge) semblable à celle des gens d'Église et aux gens de robe de l'Ancien régime (magistrats, avocats, etc, mais aussi professeurs). Avant la Révolution, la maîtrise es arts donnait le droit au port de la robe. En conséquence, les pasteurs, titulaires entre autres de ce diplôme, la portent donc, avec, en haut de la robe, un rabat fait de deux languettes blanches symbolisant l'ancienne et la nouvelle alliance. Pendant la période du "Désert", les pasteurs ont tenu à continuer à porter la robe au mépris du danger supplémentaire qu'elle leur faisait courir (ils encouraient la peine de mort).

robe pastorale

L'ancre, symbole de la stabilité, est devenue au IIème siècle l'image privilégiée de l'espérance (Hébreux, VI, 19). Clément d'Alexandrie (in Paedag. I,3 t VII, col 634) nomme l'ancre parmi les signes qu'il recommande aux fidèles de graver sur leurs anneaux. Ce symbole de l'église paléochrétienne apparaît dans la première moitié du IIème siècle, connaît son apogée au IIIème pour disparaître au cours du IVème siècle (Tome I vol 2 col 1999-2031 du Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie.- Paris : Letouzay et Ané, 1907-1951.- 30 vol. ; 27 cm (BML Usuels Civilisation 230 DIC). Il est plus tard repris par les réformés de Lyon qui l'ont inscrit sur leur sceau et sur les corniches du Grand temple.

ancre

 

L'enclume, symbole de l'écriture sainte, capable de résister à tout, même aux coups des marteaux.

Le méreau

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Photos : Bible (ERF Vichy), Chaire (Roland Gennerat), Croix (Bruno Cêtre).